le dimanche............

Après ce samedi houleux, où je l'ai laissé là, seul avec L. pour qu'elle ne voit pas mes larmes, qu'elle n'entende pas mes colères que je me sentais incapable de contenir.....le dimanche à été serein.

A croire que notre histoire n'existe plus que par ces disputes et réconciliations à répétitions.....à croire qu'il nous faut encore nous faire du mal, pour essayer de recoller les morceaux qui s'effritent.

Je lui ai dit que je ne voulais plus faire, moi, les premiers pas vers lui, que s'il souhaitait les faire, je les verrais mais que je me plaçais dans une situation d'attente.

J'ai trop l'impression qu'il a pensé, lui, faire un choix....choisir l'autre, ou moi.

L'autre, celle que je nomme maintenant "la poufiasse", il fallait bien que je lui trouve un nom et c'est le seul qui me soit venu en tête après la soirée vaudevilesque au cours de laquelle, elle m'a fait sombrer.

Je sais bien que ce n'est pas très élégant et que cela ne faisait pas partie de mon langage habituel, mais finalement ce terme révèle tout à fait la violence du choc que j'ai subi ces cinq dernières semaines...........

Pour moi, le choix n'était pas là, comme quoi, là encore nous sommes différents. Moi je lui offrais la possibilité de revenir (avec mes conditions) et la solution de partir, avec des conditions aussi, mais bien plus souples...

Bon, rien qu'à l'écrire, je m'aperçois que mes méninges sont encore bien agitées, parce qu'en clair c'est la même chose, il n'y a que dans ma tête que c'est différent.

Je lui laisse le choix, lui n'en n'a pas.....il revient s'il m'aime et qu'il abandonne toute idée de retour avec elle, ou il part........pour me laisser vivre une vie, une autre vie.....

Chacun devrait pouvoir vivre sans éprouver autant de peines accumulées.

Et donc, ce dimanche nous le passons  ensembles, il a fait l'effort de ne pas aller à son bureau s'enfermer de longues heures comme à son habitude. Il le passe avec nous, L.  est ravie de s'occuper à réinstaller sa maison de jardin et son trempoline avec son papa, et moi, qui suis contente de l'avoir un peu à moi, sans tempêtes dans la tête.

Il est malade.....il ne va pas bien, je ne sais si ce sont les tracas, si son mal est réellement physique...ou bien un peu un mélange des deux, et je retrouve toute ma sollicitude à son égard, tout mon amour aussi....

Je me sens tellement stupide à l'aimer si fort, tellement rien......à vouloir le rendre heureux. J'aimerai effacer les tourments qui le rongent, les questions qu'il se pose....J'aimerai imprimer du bonheur dans sa tête, de l'amour dans son coeur........

J'aimerai tant de choses que je ne peux pas lui offrir, tant de confiance aussi que je ne peux pas lui accorder......